Il s’agit de la seule guêpe poliste pouvant être parasitée par des strepsiptères (stylopisation), ce qui peut lui donner une forme atypique. La femelle passe toute sa vie au stade larvaire dans le corps d’un hôte. Elle meurt une fois fécondée pour se laisser dévorer par sa progéniture, qui émergera ensuite sous forme larvaire pour aller choisir un nouvel hôte. Les larves, microscopiques, sont capables de faire des bonds vers un hôte, puis de s’infiltrer entre l’endocuticule et l’épiderme, pour s’encapsuler dans un cocon de tissu de l’hôte, permettant d’outrepasser la réponse immunitaire et de se développer aux dépens de l’insecte ainsi parasité. Seuls les mâles atteignent le stade d’Imago, dépourvus d’appareil digestif mais équipés d’un système sensoriel extrêmement performant, pour aller chercher un hôte parasité en vue de se reproduire avec une femelle avant de mourir.